Son histoire, le plus jeune pilote de France

 

 

Compagnon de la libération

Insigne FAFL

FAFL

Les acteurs déterminants dans la vie de Jean :

 

Les acteurs de la Patrouille :

 

 

 

Rechercher dans la page

 touche r pour continuer

Gérald Etienne Fernand LEON

alias Jim GERALD

né le 22 octobre 1919 à Paris XVIème

Matricule n° 30.093

cliquer pour imprimer la page

 

 

     Avec Jean Maridor, Claude Béasse, Roland Leblond, Maurice Traisnel et René Le Bian, Gérald Léon fut l'un de ces 6 jeunes garçons de France qui formèrent ce qu'ils avaient appelés "La Patrouille". Seuls deux d'entre eux (Roland Leblond et Maurice Traisnel) reviendront. Les quatre autres tomberont pour la Liberté.

 

 

Titulaire du Certificat d’Etudes Primaires et du Baccalauréat A – Math et Philo, Gérald Léon s’oriente vers la Navale où il est breveté Elève officier de la Marine marchande.

 

Le 1er septembre 1939, il s’engage dans l’armée de l’Air pour la durée de la guerre comme élève radio-navigant et rejoint l’Ecole de Cachan[1] le 21 octobre 1939. Au cours de cette année, il se marie avec Renée Lauret (son épouse s’engagera comme ambulancière). Il demande cependant à devenir pilote militaire. Celle-ci est acceptée et il est dirigé vers l’Ecole de Pilotage n° 24 de Dinan le 11 mars 1940. Nommé caporal-chef le 28 mars 1940, Léon gagne ensuite l'Ecole Civile de Pilotage de la Compagnie Française d'Aviation à Angers-Avrillé d’où il sortira breveté le 23 avril 1940 (n° 29667). Puis il est affecté à l'école de chasse n° 1 d'Etampes où il poursuit un perfectionnement en effectuant notamment un certain nombre d’heures de voltige aérienne. En mai 1940, les troupes allemandes envahissent la France. Devant l’avance de l'ennemi, l'école est repliée sur La Rochelle puis sur Saubrigues dans les Landes. Néanmoins, le 11 juin, Léon avait effectué un convoyage d'Angers à Agen, sur le Morane Saulnier MS 230 n° 290.

haut de la page

Dès que la signature de l’armistice avec l’Allemagne devient évidente, Gérald Léon décide, avec Claude Béasse, Jean Maridor, René Le Bian et Roland Leblond, de se rendre en Angleterre, le seul pays encore en guerre contre l'ennemi allemand. 

 

Pour réaliser ce projet, les jeunes pilotes décident de se rendre à Saint-Jean-de-Luz, où des transports de troupes, affrétés par le Gouvernement britannique, évacuent des militaires dont un grand nombre sont polonais. Ils embarquent le 24 juin 1940 sur l'« Arandora Star » avec l'aide des soldats de cette nationalité. Sur ce bateau, à la vue des côtes anglaises, Maurice Traisnel se joint à ce groupe de pilotes. Ensemble, ils décident d'adopter le nom « la Patrouille ». Ils débarquent à Liverpool le 27 juin 1940. 

 

Dès leur arrivée en Angleterre, Gérald Léon et ses camarades s’engagent dans les FAFL. À ce moment-là, il totalise 240 heures de vols civils et 100 heures de vols militaires dont 3 de nuit et 10 de P.S.V. (Pilotage Sans Visibilité). Assez régulièrement, il rend visite à la famille de Sir Basile Zaharoff[2], décédé le 27 novembre 1936, proches parents qui le prennent en charge sur le plan financier. Cela permet à Léon de vivre confortablement.

 

Gérald Léon, date et lieu inconnus

Gérald Léon

Date et lieu inconnus,

hiver 1939/1940 en France ?

Cliquer ...

La Patrouille à Cardiff le 1er octobre 1940

"La Patrouille" - Cardiff le 1er octobre 1940

Debouts de gauche à droite :

Maurice Traisnel - Jean Maridor - René Le Bian

Assis de gauche à droite :

Roland Leblond - Gérald Léon - Claude Béasse

Cliquer ...

 

Le 9 juillet 1940, ils sont dirigés sur la base R.A.F. de Saint-Athan, près de Cardiff, où les volontaires français de l’armée de l’Air sont regroupés et attendent. Léon est nommé sergent le 1er octobre 1940. Le 2 novembre les pilotes rejoignent l’École de pilotage franco-belge (Elementary Flying Training School) installée sur la base RAF d’Odiham. A l’issue de cette première formation le sergent Gérald Léon part le 15 février 1941 au 5 Service Flying Training School de Ternhill où cinq autres FAFL l’accompagnent : Derville, Préziosi, de Pelleport, Raoul Duval[3] et Maillet. Ce stage de perfectionnement (n°58) les amène à décrocher leur brevet[4] de pilote de chasse en ayant volé sur Master et un peu sur Hurricane mais aussi d’obtenir, en mai 1941, leur galon de sous-lieutenant. Volontaire pour aller se battre au Moyen-Orient, Léon et plusieurs camarades embarquent à Liverpool sur l’Eastern Prince à destination de Suez où ils débarquent fin juillet 1941.

haut de la page

Le 15 septembre 1941, il est affecté au Groupe de Chasse n° 1 « Alsace » qui vient d’être constitué à Rayak, dans la plaine de la Bekaa au Liban. Les registres des vols du Groupe Alsace dont on dispose permettent de savoir qu’entre mai et septembre 1942 le sous-lieutenant Léon aura effectué plus d’une centaine de vols dont la moitié comme missions de guerre. Celles-ci étaient variées comme le montrent ces rapports de combat, mais les vieux Hurricane ont des difficultés à contrer les avions de l’axe : 21 juin :

 

"Nous sommes envoyés vers un bandit qui file vers l’Est à 25,000 pieds. Avec l’Adjudant-Chef Lebois nous le suivons et grimpons vers lui. Il ne vole pas très vite mais grimpe encore plus haut vers le ciel."

 

 Au bout de 30 minutes, ce que les Tango Rouge 1 identifient comme un « He 177[5] », a monté vers 40,000 pieds et la patrouille de l’Alsace fait demi-tour et revenir se poser à LG09. Le 27 juin reste une journée dramatique pour l’Alsace qui perd trois pilotes dont deux tués[6]. La patrouille dans laquelle se trouve Gérald Léon aurait pu accrocher une victoire supplémentaire. Toujours avec l’Adjudant-Chef Lebois :

 

"Tango 1 et Tango 2 aperçoivent trois Me 109F qui s’en prennent à deux Baltimore dont un explose[7] sous les coups du Messerschmitt. Nous plongeons sur les 109 dont deux rompent le combat et laissent les bombardiers. Le troisième s’approche de nous et Lebois lui envoie deux rafales. Pas de chance pour moi car les armes ne répondent pas sur mon Z4230. Le 109 fit une action évasive et fila pleine vitesse à basse altitude vers l’ouest. Au bout de 5 minutes nous avons stoppé notre chasse étant à la limite de notre rayon d’action."

 

Le lendemain un nouvel accrochage contre les 109 aurait pu mal se terminer pour le sous-lieutenant Léon lors de la protection de la route Fuka – Daba :

 

"J’aperçois trois 109 nous attaquant venant de plus haut alors que deux autres restent en protection au-dessus. Ils tirent mais me manque tout en filant vers le soleil. Je vire sec et partit vers la base mais les allemands me collaient. Je fis des manœuvres sèches mais ne pu me mettre en bonne position pour leur tirer dessus. Finalement les 109 nous laissèrent."

 

Gérald Léon au GC 'Alsace' sur l'aérodrome de Fuka au Liban en 1943

Gérald Léon au GC "Alsace"

sur l'aérodrome de Fuka au Liban en 1943

Icare n° 136 - page 41

Cliquer ...

Gérald Léon et Pierre Leplang au GC 'Alsace' à Rayak en 1943

Gérald Léon et Pierre Leplang

au GC "Alsace" à Rayak au Liban en 1943

Icare n° 136 - page 48

Cliquer ...

haut de la page

Lorsqu’il apprend qu’une escadrille de chasse allait être créé en Russie, il se porte volontaire en mai 1942 (les premiers volontaires partiront de Londres le 17 août). Sa demande est cependant mise en attente et il reste donc avec le GC1 et participe à d’autres missions assignées à l’Alsace comme celles de protection de convois maritime. Le 11 juillet 1942 lors de la surveillance du convoi Match, Léon aperçoit un Junker 88 :

 

"Je le vois à deux miles devant et bien plus bas que nous. On fonce, l’avion ennemi nous repère, largue ses bombes, effectue des manœuvres et s’éloigne à pleine vitesse vers le nord-ouest. Après l’avoir chassé pendant deux minutes nous l’avons perdu et sommes revenus surveiller nos navires. Deux jours plus tard il peut enfin tirer sur un bimoteur en mission de reconnaissance : Je le rattrape en grimpant vers lui, tire des rafales par trois fois, mais je suis à la limite de mon altitude."

 

Fin août la décision est prise d’envoyer le Groupe de Chasse n° 1 « Alsace » en Angleterre. La majeure partie du Groupe Alsace mais aussi du Lorraine appareillent sur l’« Orduna » et arrivent en Ecosse le 1er janvier 1943 après un voyage de soixante-dix jours. Le lieutenant Léon, nommé depuis le 15 décembre 1942 est alors affecté, après un passage à Camberley, au Quartier Général de l’Air à Londres où il fait une nouvelle demande pour le Groupe de Chasse n° 3 « Normandie », cette fois ci, acceptée.

 

Le 14 mai 1943, sur l’aéroport de Prestwick (Glasgow), Gérald Léon embarque à bord d’un C-54 (DC-4) pour un vol de 11 heures en direction de Marrakech. Il est accompagné de Pierre Pouyade (qui prendra le commandement du Normandie à partir du 17 juillet 1943 jusqu’au 12 décembre 1944) et d'Anatole Corot en qualité d’interprète, ainsi que de sept autres français (André Balcou - Léo Barbier - Henri Boube - Paul de Forges - Jacques Mathis - Jean de Tedesco - Firmin Vermeil). Leur vol continue par Alger, Le Caire, Bagdad et Téhéran. Ils changent d’appareil et embarquent à bord d’un Lisunov Li-2, version soviétique du C-47 (DC-3), et rejoignent le « Normandie » sur le front, à Kationki le 9 juin 1943.[8] Le GC3 est équipé d’avions de type « Yak ». 

 

Le GC 3 entre véritablement dans le feu de l’action alors qu’est déclenchée, le 5 juillet, la terrible bataille de Koursk qui s’étalera jusqu’au 23 août. Les missions du Normandie se suivent sans interruption et leur contribution permet de remporter une victoire dans cette bataille, sans doute l’une des plus décisives qui aient déterminé l’issue de la Seconde Guerre Mondiale.

 haut de la page

Dans la matinée du 16 juillet 1943, huit pilotes (Tulasne – Pouyade – Littolff – Castelain – de Forges – Albert – Bernavon - Léon) sont en couverture dans la région de Krasnikovo. Ils aperçoivent devant eux quinze Ju 87 et en descendent trois. L’après-midi, toujours dans la même région, un autre engagement permet à Léon d’abattre un Fw 190 qui était en protection, et peu après cette revendication un deuxième appareil. Il obtient ainsi deux victoires dans la même journée. Le lendemain, lors d’une mission d’accompagnement d’avions d’assaut Iliouchine Il-2 Sturmovik qui sont chargés d’attaquer des files de véhicules sur la route de Boloto à Orel, dans le secteur de Znamenskaïa. Léon est pris en chasse par deux Fw 190. L’intervention d’Albert et de Preziosi permet de le dégager en abattant l’un des adversaires. En quatre jours, l’escadrille perdra six pilotes : de Tedesco – Littolff – Castelain – Bernavon – Vermeil et le Commandant Jean Tulasne. C’est désormais au commandant Pierre Pouyade qu’il appartiendra d’assurer la direction du « Normandie ». Trois jours plus tard, au-dessus de Znamenskaia, il détruit un Ju 88 en collaboration avec quatre de ses camarades (Paul de Forges – Marcel Albert – Joseph Risso – Maurice Bon).

 

Pierre Pouyade et Gérald Léon au GC 'Normandie' en 1943

Pierre Pouyade et

Gérald Léon au

GC "Normandie" en

Russie en 1943

Collection Manuel Perales

Cliquer ...

Gérald Léon au GC 'Normandie' à Kationki en 1943

Gérald Léon au GC

"Normandie" à Kationki

en Russie en 1943

DR - Droits Réservés

Cliquer ...

Première campagne en 1943 du Normandie en Russie

Première Campagne du

CG "Normandie" en Russie

en 1943

Collection Mémorial du

Normandie-Niemen

Cliquer ...

Profil du Yak 1b de Gérald LEON - Khationki (URSS) - Juin 1943

Profil du Yak 1b de Gérald

LEON - Kationki (URSS) - Juin 1943

Skin réalisé par les Chevalets du ciel

http://www.nnavirex.com/

Cliquer ...

haut de la page

Alors que les nouveaux appareils Yak 9 arrivent, les mécaniciens français partent pour le Moyen-Orient le 4 août et sont remplacés par des mécaniciens russes. Le 24 août est déclenché la bataille d’Ielnia.

 

Le 31 août, après le déjeuner, dix pilotes (Durand – Léon – Béguin - Foucaud – Risso – Mathis – de Forges – Laurent – Sibour – Fauroux) décollent du terrain de Spass-Demiansk sous la direction de Béguin et de Léon. Cependant, Béguin s’aperçoit qu’il est en panne d’armement et revient peu après à sa base. Le groupe se lance à l’assaut de cent bombardiers « Heinkel » He 111 sous la protection d’une quarantaine de Fw 190. Léon, Foucaud, Mathis et Risso descendent chacun un Fw 190. Mais de Forges et Sibour ne rentrent pas.

 

Le 4 septembre 1943, le Groupe de chasse « Normandie » est engagé contre quinze bombardiers Ju 88 protégés par des chasseurs Fw 190. Le groupe abat trois Junkers et un Focke Wulf. Léon est poursuivi par deux Fw 190 qui tirent sur son avion. Il est mortellement blessé par un obus et s’écrase, tué, à environ 6 kilomètres à l’Est d'Ielna. Il totalise 4 victoires dont une en collaboration. Son projet de créer après-guerre une ligne aérienne aux colonies s’éteignait avec lui. 

 

Selon le rapport de la 303ème division, le « Yak » de Léon n’avait pas fait la moindre manoeuvre pour se dégager. Cela peut paraître curieux pour ce pilote expérimenté, rompu à toutes les acrobaties, chef d’une des deux escadrilles du « Normandie » mais sans doute touché mortellement dès la première rafale. 

 

Quelques jours plus tôt, le Commandant Pouyade qui le voyait sombre et retranché dans ses pensées, avait eu une franche conversation avec lui. Alors qu’il était en Angleterre, Léon avait beaucoup de crainte pour sa famille dont le père était un modeste fourreur juif de la rue du sentier à Paris. Il avait appris que sa femme qu’il adorait avait été tuée sur la route lors d’un bombardement. En plein désespoir, il a connu une jeune anglaise qui su lui remonter le moral puis ils se sont aimés. C’est alors que son épouse est arrivée. Elle n’avait pas péri dans le bombardement et avait réussi à regagner l’Afrique du Nord, mais elle le croyait mort. Après le débarquement allié en 1942, elle a appris qu’il était vivant et elle l’a rejoint à Londres. Il s’est retrouvé, entouré de ses deux femmes, au Petit Café à Londres. Pierre Pouyade était présent à ce moment-là et Léon lui a fait les présentations. Il les aimaient toutes les deux et ne savait plus que faire pour résoudre une telle situation. Et c’est ainsi qu’il a décidé de partir au « Normandie », en quelque sorte, peut-être, pour fuir un problème qu’il ne savait pas comment résoudre. 

haut de la page

Gérald Léon, qui s’était vu confier le commandement de la première escadrille, était un garçon charmant, discret et timide, mais sans doute broyé par un destin qui le dépassait.

 

Décorations :

·        Légion d’honneur

·        Croix de Guerre 39/45 avec 4 palmes

·        Médaille de la résistance avec Rosette

·        Ordre de la Guerre pour le Salut de la Patrie (URSS) 

 

Mort pour la France en opération aérienne – Inhumé à Ielna (Russie) puis restitué à Paris au cimetière du Père Lachaise (96ème Division).

 

 

TOMBE DE GERALD LEON  

 

La tombe de Gérald Léon est située au cimetière du Père Lachaise à Paris. Elle est située dans la 96ème division, 9ème ligne face à la 76ème division et 14ème tombe à partir de la 35ème division. Le pilote a été inhumé dans la concession n° 118 P de 1912. La tombe semble actuellement être abandonnée et la plaque blanche à son nom est presque illisible. Elle s’est détachée de son emplacement et elle a été posée dans l’endroit prévu pour les plantes. La Mairie de Paris nous a indiqué que la concession ne mentionne aucune adresse d’éventuels ayants droits. Nous avons pris attache avec le « Souvenir Français » afin de pouvoir trouver une éventuelle solution pour entretenir cette tombe ou tout au moins procéder au remplacement de la plaque, mais notre demande n’a pas été suivie d’effet à ce jour.

 

Tombe de Gérald Léon au cimetière du Père Lachaise à Paris

Tombe de Gérald Léon

au cimetière du Père-

Lachaise à Paris

Photo du 18 juin 2010

Cliquer ...

Vue sur la plaque dévissée avec les inscriptions du pilote

Vue sur la plaque dévissée

avec les inscription du pilote

Photo du 18 juin 2010

Cliquer ...

Vue sur les deux palmes apposées sur le haut de la tombe avec le détail des inscriptions

Vue sur les deux palmes

apposées sur le haut de la

tombe avec le détail

des inscriptions

Photo du 18 juin 2010

Cliquer ...

 

[1] Pour faire face au besoin de spécialistes et désengorger l’Ecole de Versailles, il fut décidé de créer en janvier 1939 une annexe de l’école Breguet que l’on appela le camp de Cachan.

[2] Zaharoff était un riche marchand d'armes gréco-russe et financier, directeur et président de la société Maxim-Vickers-Armstrong durant la Première Guerre Mondiale.

[3] Claude Raoul-Duval et Gérald Léon étaient appelés les jumeaux car ils étaient nés tous les deux le même jour à Paris.

[4] Le pilote, comme ses cinq camarades, n’a cependant jamais reçu en mains propres le « parchemin » (Brevet).

[5] Plus vraisemblablement un Junker 88

[6] Colin, Louchet et Mailfert.

[7] Les Martin Baltimore du  223 Squadron tomberont sous les obus des Haupmann Franzisket et Feldwebel Steinhausen pilotes du I./JG 27.

[8] Il faut noter qu’en mai, le maréchal Keitel, chef de l’Etat-Major suprême allemand, signe un ordre stipulant que tout pilote du « Normandie » fait prisonnier devait être remis au Gouvernement de Vichy et, aux termes d’un accord entre Berlin et Vichy, devaient être exécutés. Keitel donna en outre des instructions pour que des mesures sévères soient prises contre les parents ou amis qui aidaient à l’évasion hors de France des aviateurs français.

haut de la page

 

SOURCES :

 

- Aviateurs de la Liberté - Colonel Henry Lafont - SHAA

- Cap sans retour - Germaine L'Herbier Montagnon - Editeur Raoul Solar

- Ceux de Normandie-Niemen - Yves Donjon - Editions Club 35

- Amicale des Forces Aériennes Françaises Libres

- Mémorial du Normandie-Niemen aux Andélys (27700) - http://normandieniemen.free.fr/

- Service Historique de la Défense

- Archives personnelles

 

 

REMERCIEMENTS :

 

- Madame Thérèse MARIDOR

- Madame Laurence IWEINS

- Monsieur Claude RAOUL-DUVAL (FAFL - Compagnon de la Libération)

- Monsieur Roland de la POYPE (FAFL - Compagnon de la Libération)

- Monsieur Michel THOUIN

- Monsieur Loïc DERRIEN Site internet "Les Chevalets du Ciel" - http://www.nnavirex.com/

et les amis :

- Monsieur Bertrand HUGOT Membre d'honneur de l'Amicale des FAFL

- Monsieur Manuel PERALES - http://www.jean-maridor.org/francais/perales.htm

 

haut de la page

création le 20 novembre 2010

modifié le 10 octobre 2013

phpMyVisites | Open source web analytics Statistics