Son histoire, le plus jeune pilote de France

 

 

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Léon MOLON

 

"Nous allons donc pouvoir prendre un jour notre vol !
Sans être un véritable oiseau, d'un seul coup d'aile
Nous pourrons fendre l'air ainsi que l'hirondelle
Et par nos cris joyeux, faire gronder le sol"

René Daubray

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   Léon MOLON fut l'un de ces hommes qui, par leur exemple et leur expérience, ont su transmettre à Jean Maridor cette profonde dévotion pour l'aviation, qu'il appliquera et servira jusqu’à sa tragique disparition.

 

   Léon Molon est né le 12 janvier 1881 à Arras. Il est attiré très tôt par la mécanique. A l'âge de 14 ans, ses parents, industriels de la chaussure, lui achètent une voiture de type Léon Bollée. Vers 1896, la famille s'installe au Havre. Vers 1904, Léon Molon devient propriétaire de l'un des plus grands garage qui porte le nom de "Grand Garage de la Bourse", au 2 rue de Bapaume et au 12 rue Anfray avec des bureaux et un magasin d'exposition. Les annexes de ce garage sont installées aux 43 et 45 rues Jules Siegfried. Agent Renault, il y vend des automobiles de cette marque mais aussi des Vinot Deguigand.

 

     Il s'intéresse de très près aux compétitions automobiles et débute sa première course "la coupe des voiturettes" en 1907. En 1913 il participe au dernier Grand Prix de France organisé à la veille de la guerre de 14/18 sur le circuit d'Amiens. Alors que la Delage type Y de Bablot & Losson est arrêtée aux stands pour un changement des pneus, le moteur refuse de repartir. Les secondes s'égrènent puis, devant le refus du moteur de repartir, Léon Molon prend alors la chose en main et parvient à démarrer le moteur. Bablot lui passe alors le volant et Molon termine la course devant les Mercedes allemandes, acte hautement symbolique à la veille de la guerre.

 

Affiche de la première édition des 24 heures du Mans

Affiche de la 1ère édition

des 24 heures du Mans

les 26 et 27 mai 1923

- droits réservés -

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La première édition des 24 heures du Mans en 1923

La 1ère édition des 24

heures du Mans les

26 et 27 mai 1923

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     Il effectue de nombreuses courses, en particulier avec sa Vinot Deguigand n° 27 et participe à la première édition des 24 heures du Mans des 26 et 27 mai 1923. Il couvre, avec son frère Lucien, 1329 km en 24 heures, à la moyenne de 55 km/h, soit 77 tours de circuits. L'équipage termine à la 26ème place sur 66 pilotes engagés dans 33 voitures.

     Il réitère 3 ans plus tard, les 12 et 13 juin 1926, en participant à cette course, toujours avec son frère Lucien, avec une voiture de type Jousset M1 numéro 30, et termine cette fois ci 17ème sur 82 pilotes engagés dans 41 voitures ; il sera cependant non classé pour insuffisance de kilomètres parcourus.

 

 

SES DEBUTS DANS L'AVIATION ...

     Outre son intérêt pour les automobiles, Léon Molon s'intéresse également à l'aviation. Ses voyages d'affaires à Paris sont l'occasion pour lui de se rendre sur le terrain d'Issy les Moulineaux où il fait la connaissance de personnes comme Louis Blériot, Gabriel Voisin, Jules Gastambide, Ferdinand Ferber etc ... Reconnu comme mécanicien de talent, il sera fréquemment fait appel à lui pour la mise au point des moteurs.

 

Léon Molon aux commandes de son Blériot X1-2

Léon MOLON aux

commandes de son

Blériot X1-2 en novembre

1909 à la ferme Rousselin

au Grand Hameau

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Léon Molon aux commandes de son Blériot X1-2

Léon MOLON aux

commandes de son

Blériot X1-2 en 1909

à la ferme Rousselin

au Grand Hameau

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Léon Molon en vol à bord de son Blériot X1-2

Léon MOLON en vol à

bord de son Blériot X1-2

en 1909

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Léon Molon au décollage à bord de son Blériot X1-2

Léon MOLON au décollage

à bord de son Blériot

X1-2 en 1909

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     Le 17 mars 1909, un aéroplane réalisé en bois de frêne et en toile, construit pour Wilkes par les chantiers Grenier-Lemarchand sur le Perrey et équipé d'un moteur et d'un train d'atterrissage mis au point dans les ateliers du garage de Léon Molon, est terminé. Il s'agit d'un biplan de 12 mètres d'envergure équipé d'un moteur de 55 cv qui actionne deux hélices, l'une devant et l'autre derrière, d'un diamètre de 2,80m. Le tout pèse 700 kg avec le pilote et ne sera pas encore prêt de voler ; il nécessitera une délicate mise au point qui va durer plusieurs mois.

     Finalement après de nombreux tâtonnements et mises au point, le 13 août 1909, sur le terrain du Hoc, l'aéroplane piloté par Charles Wilkes s'élève de 3 m sur une longueur de 150 m. C'est donc le premier Havrais à s'être élevé dans les airs. Le lendemain, Léon Molon effectue quelques réglages sur le moteur, Wilkes effectue un second vol mais l'appareil se penche vers la droite, brisant une aile.

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     Après la traversée de la Manche le 25 juillet 1909 par Louis Blériot avec son avion "Blériot" de type XI, moteur Anzani de trois cylindres de 25 cv, Molon, qui n'a jamais volé décide d'acheter un aéroplane du même type. Il sera le premier à passer commande et réceptionne son avion le 21 septembre 1909 à Issy les Moulineaux vers 6 heures du soir. Il se familiarise immédiatement avec la manœuvre en faisait des essais de roulage et même un premier vol sur 300 m. Il renouvelle l'expérience et fait encore deux vols avec succès. Mais l'atterrissage, quelque peu chaotique, fausse une roue de son appareil. Il passe une partie de la nuit à réparer et le lendemain il reprend ses vols. Il s'aperçoit qu'il survole les toits des maisons, et vire pour revenir. Il coupe alors son moteur, laisse planer son Blériot XI, puis atterrit en douceur. Il est immédiatement engagé dans l'équipe Blériot qui décide de le faire participer au meeting de Berlin- Johannisthal à la fin de cette même semaine. Il terminera troisième en distance derrière Latham et Blériot, et 2ème en vitesse. Cette même année, il participe à plusieurs meetings en Angleterre, particulièrement à Doncaster et à Blackpool et il sera le premier français à décoller de ce pays. Il participe aussi à un autre meeting à Anvers en Belgique.

 

Le Blériot X1-2 de l'Amicale Jean Salis

Le Blériot X1-2 de la l'Amicale Jean Salis

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Moteur Anzani équipant le Blériot X1

Moteur Anzani équipant

le Blériot X1 - Exposé au

Royal Museum de Bruxelles

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Moteur Anzani

- 3 cylindres en étoile fixe - Refroidissement par air
- 2 configurations Y et W
- Puissance : 25 cv à 1400 tours minute (0,38 cv kg)
- Consommation horaire : 12 litres
- Avions équipés : Blériot XI - GOUPY - KREIT KL 2 - Vredenburg - Zodiac
- Année de construction : 1908


     Il faut dire que les meetings de cette époque là rassemblent un public nombreux. Pour exemple celui de Reims qui s'est tenu du 22 au 29 août 1909 durant lequel on a pu compter plus d'un million de spectateurs. La fièvre de l'aviation se répand partout, jusque dans les journaux, les revues, les cartes postales etc ... Les sommes versées aux pilotes sont particulièrement coquettes. Ainsi Henri Latham demande entre 25 et 50.000 francs, ses déplacements et le salaire de ses mécaniciens en sus, ainsi que les primes qui, comme au Havre, pouvaient rapporter entre 15.000 et 20.000 francs.

 

 

VOL DU PREMIER AEROPLANE EN BOUCLE AU-DESSUS DU HAVRE ...

     Le 23 novembre 1909, à la ferme Rousselin au Grand Hameau situé à la limite du territoire de Bléville, et avant de participer aux meetings du Caire et d'Alger, Molon s'apprête à faire voler le premier aéroplane en boucle au-dessus du Havre. Après avoir attendu que les conditions météorologiques soient favorables, c'est vers 16h45 qu'il lance :

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"Allons-y"

 

     Le moteur est lancé et l'appareil commence à rouler et prend progressivement de la vitesse puis prend de l'altitude. Attirés par le bruit et le spectacle, des hommes, des femmes et des enfants venus d'un peu partout du voisinage accourent. Quelqu'un lance :

 

"Chaist-y Dieu possible !"

 

     Le Blériot longe un instant la falaise puis, revient se poser doucement, sous les acclamations et les bravos, à l'endroit d'où il est parti deux minutes plus tôt en bouclant un circuit de 1 500 m. Lorsqu'il descend de sa machine il sourit et dit :

 

"Bientôt nous ferons mieux"

 

     Tout cela s'était déroulé sous les yeux de Mrs Greine et Mangars, commissaires délégués de l'Aéro-Club de France, afin de constater l'exécution des conditions requises pour la délivrance, par cette association, du brevet de pilote. Il avait été décidé que plus aucun aviateur ne pourrait participer à des manifestations sans brevet à compter du 1er janvier 1910. Cette disposition a été mise en place pour éviter le nombre d'engagements en les subordonnant aux qualités professionnelles reconnues des concurrents, et ce aussi bien dans l'intérêt du sport que de la sécurité publique. Le brevet de Léon Molon portera le n° 25. Le brevet a d'ailleurs été attribué à titre honoraire à 16 pionniers dont le numéro 1 à Louis Blériot.

     L'aviateur sera fêté à l'Hôtel Moderne au Havre le 4 janvier 1910 en présence du Sous-préfet et du maire M. Henry Généstal ainsi que des 150 membres de l'aéro-club (Il ne semble pas exister de documents sur ce premier club crée avant 1919). Ces derniers décident alors de mettre sur pied un meeting d'aviation qui doit se tenir au courant de l'année avec la traversée de l'estuaire de la Seine

     En mars, Léon Molon décolle du terrain de la ferme Rousselin et vole à la vitesse de 70 km/h, à une altitude de 250 m, jusqu'aux abords de Montivilliers. Quelques jours plus tard, il garde l'air durant une heure. Il survole Sainte-Adresse, la plage et Le Havre.

 

 

VOL AVEC LE PREMIER PASSAGER AU HAVRE ...

     Alors que le printemps frappe à la porte, Léon Molon décide d'emmener un passager qui n'est autre que le chroniqueur Albert Herrenschmidt. Il sera le premier passager à s'envoler du Havre. Le vol a lieu à partir du terrain du Hoc, ancien champ de course qui servira en août pour la Grande Quinzaine de la Baie de Seine (elle se tiendra du 25 août au 6 septembre au Havre – Trouville – Deauville mais sans autre précision concernant les participants). Herrenschmidt relate ce premier vol d'un passager, qui nous permet de mieux comprendre ce qu'était l'aviation de cette époque-là, par les termes suivants :

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     "Il me fallut donc emprunter le costume classique, m'habiller de cachou, endosser le pantalon et la cotte, m'enfoncer la casquette jusqu'aux oreilles et, ainsi équipé, aller rejoindre le pilote qui avait déjà pris place sur son siège.

     Un pied par-ci, un pied par-là ... Crevons pas la toile. Une jambe allongée ici, l'autre repliée là ... Rapprochons-nous l'un de l'autre, encore un peu, le plus possible pour ne pas déranger les bonnes habitudes du centre de gravité de l'appareil ... Ca va ...

     Le Blériot a été amené à l'extrémité de l'immense plaine à un endroit où le marais asséché n'a plus d'herbe ... Un mécanicien a mis l'hélice en marche. Et tout à coup lâchés, comme une bande affolée et furieuse, les cinquante chevaux d'Anzani ont pétaradé dans la tempête de vent qui nous claque le visage. Molon augmente l'admission des gaz. L'aéro, que des mains retiennent prisonnier, frémit de toute sa carcasse ... Le pilote, de son bras, a donné un signal. La pétarade décuple son tapage. C'est fait. Nous partons, nous sommes partis ...

     Le Blériot, tout à coup lâché, s'est élancé à travers la plaine. Quelques secondes. Un petit mouvement à l'arrière, une poussée presque insensible. La queue vient de quitter le sol. C'est le décollage. L’envolée va suivre et je guette le moment. Mais chose étrange, malgré toute mon attention, je n'ai rien perçu.

 

- Nous volons ! me jette Molon.

 

     Il a dû me crier cela dans l'oreille de toute la force de ses poumons car les explosions du moteur dont les tuyaux d'échappement sont là, à quelques centimètres devant nous, avec le ronflement de plus en plus intense de l'air déplacé, nous sommes au centre d'un milieu effarant de bruit et de vent en tempête. Et cependant, malgré les gifles de la bourrasque, malgré la pluie d'huile que le moteur nous crache au visage, l'impression du vol est d'une douceur indicible et prenante. Je ne lui sais rien de comparable ...

     Nous volons : ... Nous volons ! ... Le paysage défile à nos côtés avec des rapidités de toiles de décor que l'on déroule. La tâche blanche de la jetée d'Honfleur a disparu du tableau. C'est maintenant la pointe du Hode qui dessine son nez parmi la brume. Un virage, et nous refaisons la route en sens inverse ... Voici le clocher d'Harfleur, svelte et gris dans une masse de verdure. Voici Graville avec son rempart de cheminées d'usines empanachées de fumée ...

     Léon Molon a manoeuvré le gouvernail de profondeur ... Nous avons regagné le sol, sans heurt, sans secousse. Nous roulons sur le marais... On vient à nous. Des mains s'abattent sur l'appareil et l'immobilisent.

     Et je descends, les yeux pleins de vent, l'esprit plein de rêves, la figure couverte d'huile ... Je remercie Léon Molon de m'avoir offert la primeur de ce plaisir. Le premier aviateur havrais ayant volé dans le ciel du Havre a voulu que ce fut un concitoyen qui, le premier, partit avec lui sur son grand oiseau ..."

 

     Le pilote prend part à tous les meetings de cette époque, comme la Semaine de Touraine qui se déroule pour la première fois dans cette région, dans l'agglomération de Tours à Rochepinard, du 30 avril au 5 mai 1910. Les conditions atmosphériques sont épouvantables mais il termine 4ème et effectue 88,640 km. Le vainqueur est l'écossais Bertram Dickson.


     Un peu plus tard, il est à Lyon où il termine à la 4ème position après un autre Havrais, Hubert Latham (René Métrot sur Voisin Antoinette est le premier). Ce meeting fut d'ailleurs également mouvementé puisque la météo était très mauvaise avec des vents particulièrement violents. Le 8 mai, Hubert Latham qui a tenté un vol est déporté en dehors de l'aérodrome mais revient péniblement vers la piste. Il casse son avion à l'atterrissage mais il en reçoit un nouveau 2 jours plus tard. Le lendemain des avions sont encore cassés, puis le 10 mai, alors que Molon et Latham sont en l'air, un véritable ouragan se déchaîne. Ils arrivent tout de même à se poser très péniblement, mais le vent arrache les deux ailes de l'appareil de Latham.

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     Le 25 octobre 1919, Léon Molon créé l'Aéro-club du Havre. Il est secondé par Maurice LE BRIS sur les lieux mêmes de son premier envol, mais il faudra attendre 1928 pour son ouverture officielle. Le premier hangar y sera construit en 1923 qui permettra d'abriter les 4 avions du club. Il sera cependant détruit par un incendie et remplacé en 1927 par un hangar métallique.

 

 

L'ENTRE DEUX GUERRES ...


     Dans l'entre deux guerres, Léon Molon se consacre principalement à son activité professionnelle tout en continuant de voler pour son plaisir. Il acquiert un avion de type Farman F 402 sur lequel il volera jusqu'à ses derniers jours.


     Léon Molon entretient des relations très étroites avec Jean Maridor. Il lui apportera sa très grande expérience d'aviateur que le vaillant pilote havrais saura utiliser à bon escient durant son jeune et bref parcours qui prendra fin dans des conditions tragiques, mais tant héroïques.


     Lorsque Jean était à Angers, Molon le félicite pour l'obtention de son brevet militaire. Voici les mots qu’il adresse à Jean dans son courrier du 7 mars 1940 :

 

      "Mon Cher petit Jean

     C'est avec plaisir que j'ai reçu de tes nouvelles et ton classement mérité qui ne m'a pas étonné non plus connaissant ton application et ton goût sincère pour l'aviation. Continue mon Cher Jean à ne pas t'enfler la tête ce dont je ne doute pas non plus et ne pas trop t'exciter au début au front, il vaut mieux laisser passer une occasion et en retrouver dix ou vingt et le but n'est pas de se faire descendre mais de descendre les autres, Vérité de La Palisse mais dont il faut néanmoins bien rester imprégné. A bientôt j'espère avoir le plaisir de te voir et d'arroser ton succès. Je te serre très cordialement la main

     Léon Molon

     Heckenauer élève officier à Chartres me charge de te transmettre ses félicitations."

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Léon Molon aux commandes de son Farman 402

Léon Molon aux commandes

de son Farman 402

le 16 août 1936

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Farman F-402

- Envergure : 11,72m
- Longueur : 8,17m
- Surface portante : 21,50m²
- Hauteur : 2,22m
- Equipage : 3
- Masse à vide : 681 kg
- Masse totale : 1150 kg
- Motorisation : 1 Lorraine 5Pb de 110 ch
- Vitesse maximale : 196 km/h
- Plafond : 4 000m
- Autonomie : 1000 km

Delmotte et Molon devant le Farman 402

Delmotte et Molon devant

le Farman F-402

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Caudron C510 Pelican de Léon Molon

Caudron C510 Pélican

de Léon Molon

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Lettre de Léon Molon à Jean Maridor

Lettre de Léon Molon

à Jean Maridor le

7 mars 1940

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     Durant la guerre de 39/45, le garage de Léon Molon a subit de graves dommages résultant des bombardements sur le Havre. Ainsi, les 14 et 15 juin 1944, une bombe est tombée sur le quartier de la rue d'Anfray et particulièrement sur le garage et, le 31 juillet 1944, le garage est de nouveau atteint rue d'Anfray et rue de Bapaume entraînant un incendie et une destruction partielle.

     Avec Léon Molon et Paul Grieu, Jean avait donc à ses côtés des hommes dotés d'une solide expérience. L’on ne pourra donc pas s'étonner qu'il suive leur exemple, jusque dans le combat et le sacrifice suprême.

     Au terme d'une vie particulièrement bien remplie, Léon Molon, ce pionnier de l'aviation, s'éteint en juillet 1952.


 

 

SOURCES :

 

- Les 100 premiers aviateurs brevetés au monde et la naissance de l'aviation

E.J. Lassalle, Editions nautiques et Aérospatiales

- Le Havre 1939-1944, 5 années d'occupation en images

Jean-Paul Dubosq - Editions Bertout - Tomes I & II

- Le Havre Libre du 19 novembre 1959

- La Revue Aérienne 1910

- Archives personnelles

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REMERCIEMENTS :

 

- Madame Thérèse MARIDOR

Monsieur Jean-Pierre DUCHEMIN

- Monsieur Bruno PARMENTIER

http://www.aviafrance.com/

- Monsieur Jean OMER

- Monsieur Jacques GRIEU

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