les V1

 

 

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FIESELER Fi 103 - Vergeltungswaffe V1

V1 du Blokhaus d'Eperlecques (62910)

 

 

 

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     N'ayant pu venir à bout de l'Angleterre et des alliés, Hitler ordonne le développement des "Vergeltungswaffe" (armes de vengeance) plus connues sous le nom de bombes volantes "V1", les fusées "V2" et les canons "V3" et bien d'autres types de missiles.

    La V1, qui est le précurseur des missiles de croisière modernes, est développée dans la base secrète de Peenemünde, située à environ 230 kilomètres de Berlin, sur les rives de la de la mer Baltique. Ce centre gigantesque construit en 1936, comporte un grand nombre de laboratoires, un immense centre de production et de multiples pas de tirs. A ces côtés, une ville a été construite pour les ingénieurs, le personnel et leurs familles. Ce centre de recherche, sous la direction de Walter Dornberger Cliquer pour lire la biographie de Walter Dornberger et Wernher Von Braun Cliquer pour lire la biographie de Wernher von Braun, emploi plus de 12.000 personnes, et il est le plus moderne de la planète au début de la seconde guerre mondiale.

 

    Le premier prototype de la V1 prend l'air le 23 décembre 1942 à partir d'un FW 200 pour des essais en vol plané. Il est muni de courtes ailes avec sur son dos le pulsoréacteur. Tout le concept est pensé pour être le moins coûteux et le plus simple possible puisque l'unité ne coûte que 3.500 RM ce qui correspond à 1/10 du prix d'une fusée A4/V2. Il sera appelé FI 103, et recevra ensuite le nom de code de "Flug Ziel Gerät" ou FZG 76. Son premier vol est effectué  Le 24 décembre 1942, avec le lancement à partir d'une rampe. L'engin parcours alors une distance de 3 kilomètres seulement. De nombreux développements ont été apportés et on peut dire que l'engin est enfin au point le 26 juin 1943 avec le lancement du 65ème engin, qui parcours une distance de 234 Kms.

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    Alors que les prévisions prévoyaient la mise en service fin 1943, la production ne peut réellement démarrer qu'en mars 1944. La première bombe volante tombe sur Swanscombe près de Gravesend, située sur la Tamise à l'Est de Londres le 13 juin 1944 à 4h18. Cette première bombe tombe dans un champ et creuse un cratère d'environ 5m de diamètre sur une profondeur de 0,90m. Elle ne fait pas de victimes mais elle endommage fortement une maison d'habitation. Elle a une précision très relative, d'un rayon d'environ 12 kilomètres. Ce jour-là, trois pilotes du Squadron 91 que nous connaissons bien puisqu'il s'agit de Jean Maridor, Henri de Bordas et Jacques Andrieux sont assis sur un escalier. A 8 heures, ils sont attirés par un bruit qui ne leur est pas familier. En levant la tête, ils voient passer au-dessus d'eux l'une des premières bombes volantes et qui allait tomber sur l'Angleterre, et dont ils découvrent l'existence avec stupeur. Rajoutons encore que pour diverses raisons, une dizaine seulement de bombes sont tirées cette nuit, ce qui est bien loin de ce qui avait été prévu  par le plan de l'état-major allemand :

 

          - 2 heures avant le lever du soleil, un tir de 300 V1,

          - à midi, un tir de 100 V1 puis au courant de l'après midi, 2 à 3 tirs toutes les heures,

          - le soir, un tir nourri de V1 en guise de couvre-feu (Grosser Zapfenstreich).

 

    Pendant les 10 premiers jours, 370 V1 atteignent Londres. Mais très vite, la riposte s'organise de manière à ce les chasseurs interceptent les bombes volantes au-dessus de la Manche. En même temps, des guetteurs et des pièces de D.C.A. sont disposés sur les côtes anglaises et on installe des barrages de ballons en périphérie de Londres. Ces mesures portent leurs fruits puisqu'en une journée, sur 97 V1 tirées par les allemands, 4 seulement atteignent Londres. Il est également demandé aux anglais de ne plus préciser dans les annonces mortuaires des journaux la nature de la mort des défunts, et ce pour éviter de donner des indications aux allemands qui n'avaient pas de données sur les lieux de crash des bombes volantes. Par ailleurs, le contre-espionnage transmet de fausses informations sur la chute des V1. Ainsi, il communique avec exactitude les données des bombes tombées trop court ou trop loin de leur objectif initial et pour celles arrivées sur leur objectif, il transmet de fausses données qui correspondent à des points situés loin de toute agglomération. Bien vite, les allemands prennent en compte ces données pour le réglage des V1 dont une grande partie tombera loin des agglomérations.

 

Le V1 du musée de Tosny

V1 Magnifiquement

restauré du musée

de Tosny (27700)

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Le V1 du musée de Tosny

V1 Magnifiquement

restauré du musée

de Tosny (27700)

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Schéma des commandes de la V1

Schéma du système de

commande de la V1

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schéma général de la V1

Vue éclatée de la V1

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Une v1 tombe sur Londres

Chute de V1 sur Londres

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    Finalement, grâce à la présence d'esprit d'un résistant, le colonel Michel Hollard Cliquer pour lire la biographie de Michel HOLLARD et avec le déclenchement de l'opération Crossbow le 27 août 1943 par le bombardement du blockhaus d'Eperlecques situé en France dans le Pas-de-Calais (voir la rubrique Eperlecques), le projet de catapultage de 50.000 bombes volantes est avorté. C'est ainsi que pendant la période du 13 juin au 31 août 1944, à partir de l'ensemble des sites de V1 installés en France, 8564 V1 furent lancés sur Londres. 3564 bombes volantes atteindront Londres et son agglomération tuant 6184 anglais et blessant gravement 17981 personnes. 750.000 maisons seront détruites ou endommagées. Mais cette offensive n'arrivera jamais au niveau des tonnes de bombes larguées par les alliés sur l'Allemagne et des dégâts considérables subis par ce pays, même avec la mise en route des fusées A4/V2.

 

    Une vaste opération de bombardement sur Peenemunde est lancée par la R.A.F. dans la nuit du 17 au 18 août 1943. Les 590 bombardiers Avro "Lancaster"  déversent leurs bombes. Les 18 juillet 1944 et le 4 août suivant c'est au tour de 413 Boeing B17 "Forteresses Volantes" de déverser les leurs. Le centre de recherche a subi de gros dégâts par les 1.600 tonnes de bombes qu'il a reçu, mais toutefois, quelques bâtiments importants et les archives ont pu être sauvés.  Les essais ont pu continuer à être effectués, après avoir camouflé les lieux (voir la rubrique Peenemünde).

 

    Conscient que ses installations ne sont plus à l'abri des bombardement alliés, Hitler ordonne d'enfouir sous les montagnes les usines de production d'armement. En ce qui concerne les armes secrètes, le lieu choisi se situe près de Nordhausen, dans le Mittelwerk, sous la montagne de la Harz, nom de code Dora (voir la rubrique Dora) qui entrera dans l'histoire de la manière la plus sinistre, et à Thil, situé sur le territoire français, près de la frontière Luxembourgeoise nom de code Erz (voir la rubrique Thil). Cette usine sera le modèle conforme de Dora.

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Bombardement de Peenemünde - Prüfstand VII

Bombardement de

Peenemünde

 Prüfstandt VII

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Dora - l'usine souterraine

Dora - L'usine sous la

montagne de la Harz

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    Mais la mise en oeuvre de cette bombe nécessite de gros moyens tels des rampes de lancement longues de 40 mètres à un angle de 18°, ou le réglage du pilote automatique (gyroscope) qui nécessite la construction d'un bâtiment amagnétique vierge de toute ferraille. Elle est lancée par une catapulte qui lui confère une vitesse suffisante pour le pulsoréacteur qui la maintient ensuite en vol. Plus tard, on mettra en oeuvre des sites dits légers qui seront mieux camouflés, donc plus difficilement repérables.

 

    Cette catapulte, insérée dans le tube de la rampe est propulsée par un canon à vapeur appelé "Dampferseuger" (on peut en voir un dans le musée de Duxford) verrouillé sur l'arrière de la rampe. La montée en pression était obtenue par l'introduction simultanée dans le canon à vapeur d'une solution de permanganate de calcium et d'eau oxygénée concentrée à 400 volumes ou "perhydrol". En réagissant l'un sur l'autre, ces deux éléments produisent un grand dégagement de chaleur qui vaporise l'eau contenue dans les deux solutions mais surchauffe également la vapeur ainsi obtenue. Cinquante litres de mélange suffisent pour obtenir une pression de 12kg/cm2 à l'intérieur du tube. Un boulon de cisaillement maintient le chariot en place durant la montée en pression. Lorsque celle-ci est suffisante pour arracher le boulon, une forte explosion retentit. Le piston et le chariot sont alors projetés à plus de 200m, tandis que la V1 dont le propulseur a été mis en marche par un chauffage préalable de la tuyère, est catapulté à une vitesse de l'ordre de 250 km/h.

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    Ce préchauffage se comporte telle une lampe à souder. Lorsque la température atteint 80°, la V1 devait être lancée et la tuyère se mettre en route au moment de quitter la rampe. Toutefois, si la température n'aurait été que de 70° au moment du lancement, la tuyère n'avait aucune chance de démarrer, condamnant l'engin à s'écraser plus loin. A 90°, elle avait de grandes chances d'exploser. Le mécanisme de mise en service de la charge explosive était réglé pour la mettre en route à l'approche des côtes anglaises. Une petite hélice située sur le nez et appelée "Loch" est reliée à un compte-tours. Le nombre de rotations est déterminé à l'avance en fonction de la distance à parcourir. Arrivé sur la cible, le compte-tours ferme le robinet d'arrivée d'essence et deux petites charges explosives logées à l'arrière explosent, ce qui a pour conséquence de mettre les gouvernes de profondeur dans la position basse, ce qui positionne le V1 en piqué vers la cible puis c'est l'explosion sous l'impulsion d'un percuteur placé dans l'axe de l'hélice. Un autre percuteur situé sur la partie inférieure du nez assure également l'explosion de l'engin en cas d'atterrissage sur le ventre.

 

Rampe de lanecement et catapulte

Catapulte et rampe

de lancement

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V1 sur sa rampe de lancement au Val Ygot

V1 sur sa rampe au

Val Ygot

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V1 au lancement

V1 au lancement - noter

la vue sur la catapulte

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Le Dampferzeuger

Le Dampferzeuger

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    Le système de propulsion est très simple. Un système de grille à clapets placé à l'entrée de la tuyère est le "nerf" de ce pulso-réacteur. Il comporte des injecteurs qui pulvérisent dans la chambre de combustion de l'essence. Le mélange air et essence est enflammé par l'étincelle d'une bougie ce qui produit une explosion qui ferme les clapets. Il en résulte une poussée de 335 kg. Lorsque la pression est retombée, les clapets se rouvrent laissant passer l'air et une autre cycle recommence. L'ouverture et la fermeture des clapets se produit environ 47 fois par seconde. Mais ce système ne pouvait fonctionner qu'en vol, en utilisant la vitesse de déplacement dans l'air, ce qui nécessitait l'utilisation d'une rampe de lancement. Elle est surnommée "BUZZ BOMB" (bombe bourdonnante) ou "DOODLE BUG" à cause du bruit caractéristique que fait son pulsoréacteur.

 

    Les commandes sont actionnées par le gyroscope, lui-même en liaison avec un compas magnétique. Le système fonctionne avec de l'air comprimé contenu dans deux ballons de caoutchouc entourés de fils d'acier, d'un diamètre de 0,60m, pour résister à une pression de 150kg. Un ballon est utilisé pour les gouvernes et l'autre pour assurer l'injection de l'essence. La partie électrique est assurée par deux batteries. Une de 30 volts et une de 1188 volts. Cette dernière est composée de 792 piles de 1,5 V. Certaines bombes emmenaient également un poste émetteur qui permettait de la suivre par des stations au sol qui pouvaient décider de corriger sa trajectoire.

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    Il faut encore noter qu'un peu plus tard, les allemands avaient mis en place des couteaux sur le bord d'attaque des ailes, destinés à cisailler les cordes des ballons disposés par les anglais pour la protection de leurs villes.

 

Vue de la sortie de la tuyère vers le sytème à clapets

Vue sur la grille et son

système à clapets par

l'arrière de la tuyère

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Vue sur l'entrée de la tuyère et le système à clapets

Vue sur la grille et son

système à clapets par

l'avant de la tuyère

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Gyroscope de V1

Le gyroscope

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écoutez le son du pulsoréacteur
format MP3 - 24 ko - 23s

 

    Certains pilotes de chasse de la R.A.F., comme Jean Maridor, utilisent une méthode quelque peu originale pour détruire les V1 sans utiliser leurs canons. Ils s'approchent de l'engin et placent l'aile de leur avion sous l'aile de la bombe puis, d'un geste progressif sur le manche en agissant sur les ailerons, la font vaciller, sans la moindre secousse en la précipitant dans la mer ou sur terre, loin de toute habitation et de toute vie. Cette méthode est mise au point par le Pilot Officer Johnny FAULKNER (Jacques ANDRIEUX le nomme dans son livre "Ciel et Enfer" alors que Peter HALL dans son livre "N°91 Nigeria Squadron" parle de Kenneth COLLIER), affecté dans le même Squadron que Jean, le 91ème Squadron. Celui-ci poursuit un V1 et fait feu sur lui de ses 2 canons qui subitement s'enrayent. Ne voulant pas que cette bombe s'écrase sur Londres, il se rapproche de l'engin et, malgré les turbulences et la quantité d'explosif contenue dans le V1 qui pouvait exploser au moindre choc, glisse son aile sous l'aile de l'engin. Une autre méthode consiste à passer à toute vitesse près de la V1 qui pouvait être ainsi déséquilibrée par le souffle de l'hélice. D'autres pilotes, comme Henri de Bordas, préféraient chasser le V1 de nuit car ils pouvaient parfaitement voir les flammes sortant de la tuyère et viser plus précisément la bombe à distance respectable.

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    Les avions utilisés sont les Supermarine "Spitfire XIV" du squadron 91 qui a anéanti 189 V1, les Hawker "Typhon" du squadron 137, seule escadrille engagée contre les V1 qui a abattu 30 de ces engins et bien sûr les Hawker "Tempest" auxquels est rattaché le squadron 602, commandé à la fin de la guerre par Pierre Clostermann. Les Hawker "Tempest" ont ainsi détruits 481 1/2 V1 sur un nombre total de 1847. D'autres types de"Spitfire", "Mustang" et "Thunderbolts" ont également participés à cette opération.

 

    Elle est une proie relativement difficile pour les chasseurs en regard de sa vitesse (environ 645 km/h) et de son altitude (de 800m à 1.200 m). La D.C.A. a, de son côté, pu détruire un nombre assez important de ces bombes volantes.

 

    Alors que le conflit va vers sa fin, une femme pilote d'essai, Hanna Reitsch Cliquer pour lire la biographie de Hanna Reitsch, propose de créer des unités de kamikazes en utilisant des V1 "habités" que l'on appela "Reichenberg". Elle participe elle-même aux essais de ces engins. Il est prévu que les pilotes doivent sauter de leur appareil en atteignant l'objectif. Mais la proximité de la tuyère de l'habitacle et la pression de l'air rend en fait cette opération très difficile, voire impossible. Le projet est finalement abandonné bien que plus de 175 exemplaires aient été construits.

 

    D'autres bombes volantes ont été lancées sur des pays comme la Belgique et plus particulièrement sur Anvers, la Hollande et même en France comme à Sainte Marie aux Chênes (57118), le 2 novembre 1944, vers huit heures, au hameau de Grimoneaux, à la limite des communes de Sainte-Marie-aux-Chênes (Moselle) et d'Auboué (M&M), détruisant complètement 5 maisons et en endommageant plusieurs autres, en faisant un mort et deux blessés pour Sainte-Martie-aux-Chênes et trois blessés pour Auboué. Cette même journée, plusieurs autres bombes volantes ont survolé la limite ouest de la Moselle, se dirigeant vers le sud. Leur point de chute n'a pas été signalé dans la partie de l'arrondissement de Metz libérée. L'autre bombe est tombée à Fontoy (57650), le 25 octobre 1944, vers 8h30, dans les bois de la Hutée, à 300 mètres de la Cité "Haut Pont". Une dizaine de maisons ont été endommagées (toitures soufflées, vitres cassées, portes et fenêtres arrachées). Elle n'a cependant pas fait de victime. La provenance exacte de ces bombes volantes n'a pas pu être déterminée avec exactitude. Une vingtaine de bombes ont été également tirés sur Paris à partir d'avions de type Heinkel 111.

 

La v1 en vol

V1 en vol

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Spitfire essayant de dévier une V1

Spitfire essayant

de dévier une V1

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Spitfire chassant une V1

Spitfire chassant une V1

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Hanna Reitsch

Hanna Reitsch

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V1 Reichenberg du mémorial de la Coupole

V1 Reichenberg

Mémorial de la Coupole

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Largage d'une V1 par un avion Heinkel He 111

Largage d'une V1 par un

Avion Heinkel He 111

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    La V1 a été construite en quatre versions différentes :

 

        - FI 103 A1 : version standard,

        - FI 103 A2 : version modifiée de la A1 mais avec un pulso-réacteur lui conférant une vitesse de l'ordre de 800 km/h,

        - FI 103 B1 : construite avec un pulso réacteur Porsche 109 005, resté à l'état de projet,

        - FI 103 A1 RE1 : cette version a été mise au point fin 1944 début 1945 pour être tirée sur la Hollande. Le rayon d'action était porté à 300 km par l'adjonction d'un réservoir d'essence plus grand, au détriment de la charge explosive qui elle, diminuait.

        - Reichenberg RE I et RE II : monoplace sans moteur, remorqués comme des planeurs

        - Reichenberg RE III : bi-place, avec pulso-réacteur, prévu pour l'entraînement

        - Reichenberg RE IV : monoplace, avec pulso-réacteur. C'est cette version qui devait être opérationnelle. Elle sera construite à plus de 175 exemplaires, qui ne seront cependant jamais mis en service.

 

 

 

LES CARACTERISTIQUES DE LA FIESELER Fi-103 - V1

 

Pulsoréacteur :

Longueur :
Poussée :
Portée :
Vitesse :

Altitude d'emploi :
Envergure :
Longueur :

Diamètre :
Poids :
Charge d'explosif :
Consommation d'essence :
Précision à l'arrivée :

ARGUS SCHMIDT 109-014

3,20 m
335 KGP
de 256 kms à 286 kms
645 km/h.
de 800 m à 1200 m

4,90 m
7,742 m

0.82 m
2.200 kg (avec 830 kg d'explosif et 500 kg d'essence)
830 kg
environ 27 litres à la minute
environ 12 kms

 

Sources : Historisch - Technisches Informationszentrum Peenemünde

http://www.peenemuende.de

 

- Bibliographie -

 

- "L'Enfer des V1 en Seine Maritime" de Norbert Dufour et Christian Doré
- "Les sites V1 en Flandres et en Artois" de Laurent Bailleul

- "Constructions spéciales de Roland" Hautefeuille

- "Armes secrètes et ouvrages mystérieux" de Myrone N. Cuich

- "Mission sans retour" de Myrone N. Cuich

- "Bases secrètes en Haute-Normandie" de Roger Capron

- "La chasse aux armes secrètes allemandes" de James Mc Govern

- "L'arme secrète de Peenemünde" de Walter Dornberger Cliquer pour lire la biographie de Walter Dornberger

- Sources diverses

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